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 Jill ☼ You have to keep the smile!

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MessageSujet: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMar 11 Oct - 23:30





Jill Hope Graham


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Se vouloir libre, c'est aussi vouloir les autres libres.




PRÉNOMS ▪ Jill, Hope NOM ▪ Graham AGE ▪ 19 ans DATE DE NAISSANCE ▪ 7 septembre 1992 LIEU DE NAISSANCE ▪ Boston ORIGINES ▪ Ethiopienne par sa mère, Américaine par son père ANNÉE ▪ 3ème année SITUATION ▪ Célibataire OBJET CONDUCTEUR DE MAGIE ▪ Un birr éthiopien, pièce de monnaie offerte par un résistant Éthiopien SANG ▪ Née-humaine FILIÈRE ▪ Médecine magique FRATERNITÉ ▪ Epsilon-Sigma DON ▪ Sang guérisseur ANIMAL DE COMPAGNIE ▪ Aucun



Jill ☼ You have to keep the smile! 548495845


    Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé.


    .





    Un minimum de dix lignes pour nous narrer l'histoire de votre personnage. Les événements marquants de sa vie, les moments à retenir, ses souvenirs, ce qui fait qu'il est, ce qu'il est aujourd'hui.

    L’histoire de Jill commence avant sa naissance. Lulit est une femme sublime, mère d’un petit garçon, et elle vit dans un pays où la situation politique est un cauchemar. L’Ethiopie. Constamment en guerre, la région rend la vie insoutenable. Cette femme merveilleuse, veuve, prend un jour la décision de s’enfuir. Elle veut quitter sa belle Ethiopie. Alors que le régime s’écroule et que les conflits civils s’amplifient, elle prend la décision de partir, de laisser derrière elle l’Afrique, et d’emmener son enfant dans un endroit qui fait rêver tout un chacun. C’est clandestinement que cette perle d’Afrique noire s’embarque pour les Etats-Unis, à bord d’un cargo. Bon nombre d’immigrants illégitimes sont dans les soutes… Lulit tremble pour son fils. Elle a entendu parler des pratiques sur ces navires… elle sait que parfois, les marins jettent à l’eau les clandestins, gardant ainsi l’argent du passage et la réputation une fois au port. Sont-ils tombés sur ces gens si peu dignes de confiance ? Ce n’est qu’une fois sur le territoire américain qu’elle respire à nouveau sereinement. Son enfant, Fiker, est alors âgé de deux ans et demi. Et elle réalise bien vite qu’il est difficile de s’intégrer dans cette société occidentale. Elle est toutefois certaine d’avoir fait le bon choix. Lulit cherche un emploi, un toit, de quoi se nourrir, et à apprendre la langue. Intelligente, belle, volontaire, elle parvient à apprendre quelques mots. Finalement, son physique va la mener à sa perte… c’est en cherchant du travail, en rencontrant un homme dont elle essaiera toute sa vie d’oublier le prénom, en ne se méfiant pas suffisamment d’un type qui la regarde de façon si pénétrante, qu’elle tombe enceinte… Malgré elle. Laissée pour morte, le visage tuméfié, le corps sali, le cœur implosé, elle est trouvée par une bande d’immigrés clandestins. Un d’entre eux la reconnaît, et la ramène auprès de son fils. Dès lors, Lulit ne fait plus d’effort pour quoique ce soit. Elle délaisse son fils, ne supporte pas qu’on la touche, se sent déshonorée, et prie son dieu chaque instant pour qu’il lui pardonne. Elle a suscité le désir chez un homme, elle se sait coupable, elle se sent bafouée. Elle refuse toute aide, tout homme, tout contact. Seul son petit garçon peut à nouveau l’approcher, après quelques semaines de douloureuse distance.

    C’est le 7 septembre 1992 que l’être du péché vient au monde. Lulit refuse tout d’abord de voir cette chose immonde qui lui a rappelé neuf mois durant le calvaire de quelques instants. D’autres clandestins – les mêmes qui l’ont trouvée, qui l’ont sauvée, qui ont gardé un œil sur Fiker – s’occupent de l’enfant. Une fille. Si belle, déjà… elle doit porter un nom aussi merveilleux qu’elle semble être. Hope… leur espoir. Lulit rejette la proposition et donne un nom court, sans la moindre signification, à cette chose. Jill. Quelque malin de la bande fait en sorte que l’enfant obtienne des papiers américains. Il a des contacts, donc facile. Et puis, en 1992, tout le monde n’est pas encore trop regardant… Jill Hope… un nom américain, pour que ce soit plus sûr pour l’enfant. Lulit lâche le nom de l’homme, du père, du monstre, de l’infidèle. C’est donc ainsi que Jill Hope Graham vient au monde. Dans un environnement de contradictions, de dégoût, de violence, de crainte, de déviance. La tension d’une pareille naissance laisse vite place à un rythme de vie effréné. Pas assez… Lulit finit par être attrapée par les services de l’immigration. Et renvoyée dans son pays, avec ses deux enfants. Jill est de nationalité américaine, mais elle ne pourra faire voilà ce droit que bien plus tard…

    L’Ethiopie est un pays fragilisé. Le régime est tombé, mais le gouvernement en place doit faire face aux conflits frontaliers. La vie est tout autant difficile, si ce n’est plus, que lorsque Lulit a quitté cet endroit. En plus, désormais, elle est accompagnée de deux enfants… dont un qu’elle aurait laissé couler dans la rivière, si son dieu ne l’observait de là-haut assumer sa détestable condition de femme, être perfide et objet de désir. Alors, elle garde sa charge… et les enfants grandissent dans un climat hostile et instable. En 1998, c’est à nouveau la guerre, et deux ans s’écoulent dans le feu et le sang. Des dizaines de milliers de morts… davantage de blessés… et Lulit finit par s’installer dans un village où le drame peint chaque jour les femmes de noir. On lui impose d’aider, de soigner, de participer. Elle ne sait pas faire cela, mais elle parle quelques mots d’anglais, et les aides humanitaires ne maitrisent en général que cette langue. La compréhension est quasi-impossible, mais cette femme ne peut pas se permettre d’abandonner. Il y a toujours avec elle le poids… en plus de son fils adoré. Elle supporte de moins en moins cette petite fille… et se montre parfois violente avec elle. C’est par ce biais qu’elles découvrent toutes deux quelque chose qui va changer leur vie… A force d’être frappée, la petite finit par saigner, ce jour-là. Paniquée, Lulit éponge les gouttes de sang avec sa main, et se précipite au chevet d’un blessé parmi tant d’autres. Elle ne doit pas penser à ce qu’il vient d’arriver. Elle a failli tuer sa… cette chose qui a poussé au cœur de ses entrailles. Son dieu ne la pardonnera peut-être jamais. Il pensera que c’est un refus de se soumettre à sa volonté… il sera en colère. Tout en touchant le blessé, elle implore. Sa main, couverte de gouttes de sang, est sur une plaie… et la magie opère. La plaie se referme, dégageant presque une lumière. Une énergie, sans doute. Cette manifestation effraie d’abord la femme, mais elle se ressaisit rapidement et ne s’enferme pas dans ses ancestrales croyances africaines. Elle pense à son dieu, à sa parole, à ses signes. Elle croit pouvoir guérir… mais vite elle va déchanter. Il n’a fait que lui montrer en quoi pouvait être utile le boulet qu’elle traine derrière elle depuis les Etats-Unis… c’est donc ça qui peut guérir. Le sang de… sa fille. Partagée entre la peur, la honte, et le besoin, cette mère dont les instincts parentaux peuvent laisser perplexe se mit donc à utiliser sa fille. Il était tellement facile d’obtenir un peu de sang tous les jours, pour servir la cause de son pays. Et si un tel don était apparu alors qu’elle avait bravé son dieu, c’était peut-être signe de pardon…

    Jill grandit donc ainsi, aidant sa mère bon gré mal gré, sans vraiment comprendre ce qui l’entoure. L’enfant est pourtant loin d’être stupide… mais elle ne saisit pas les émotions qu’éprouve Lulit à son égard, ni même les raisons pour lesquelles elle doit verser quelques gouttes de sang chaque jour à l’aube dans un bol… Elle grandit donc au milieu de la guerre, de la pauvreté, de la misère. Elle évoluait auprès des armes, auprès des soldats, auprès des blessés. Et au-delà, la religion prenait le pas sur la raison… sa mère, ces hommes, les enfants qui s’ensuivaient, de petits frères, de petites sœurs, une famille nombreuse qui n’avait pas de sens dans toutes ces horreurs. Tous ces hommes ne faisaient que passer, et Jill ne comprenait pas encore très bien quelle profession occupait tant sa mère. Après tout, cela ne semblait choquer personne. Il y avait bien d’autres choses qui étaient anormales en ce monde chargé d’atrocités. La guerre, apparemment, non. Mais elle… elle se sentait différente. Anormale ? Peut-être que c’était bien ça. Peut-être qu’elle était un monstre. Il n’y avait qu’à observer Fiker pour voir qu’ils n’avaient pas grand-chose en commun. Lui était violent, fourbe déjà, et émanait de lui une autorité détestable. Il était déjà le petit chef de famille, l’homme de la maisonnée. Et il ne savait rien faire de ses dix doigts, à part donner des coups comme les soldats. D’ailleurs, on lui avait déjà mis une arme entre les mains. Et il s’en sortait très bien, avait-il annoncé fièrement. Elle n’était pas comme ça, elle n’était pas violente, et pas incapable. Elle arrivait à faire des choses incroyables, comme guérir les gens avec son sang, mais pas seulement. Parfois elle entendait des pensées autour d’elle, sans trop savoir d’où cela venait. Parfois, elle avait l’impression que les objets se surélevaient dans l’air quelques instants. Parfois elle croyait avoir vu une fleur changer de couleur. La jeune fille ne savait pas vraiment si tout cela existait, ou si son esprit l’inventait pour lui faire voir un autre quotidien, plus doux, plus rêveur, plus serein. Etait-ce son imagination qui trouvait une forme de paix intérieure ? La réponse lui vint quelques années plus tard, alors qu’elle allait sur ses treize ans.

    2005, l’Ethiopie n’est plus, aux yeux du monde, un pays frappé par la guerre. Et pourtant, la situation politique continue de produire des conflits armés, des rébellions militaires, et des morts tous les jours… si la plupart des pays occidentaux ferment les yeux, certains groupements agissent et se rendent sur place. C’est ainsi que Jill rencontre un homme, américain, d’une quarantaine d’années. Il est médecin, il est pacifiste, et il est dans son village à elle, pour aider les gens du peuple. Pour la plupart des hommes du village, y compris pour Fiker qui du haut de ses quinze ans a plus de poids dans les décisions que certains vieillards, c’est un charlatan, un arriviste, un dangereux occidental… Lulit se méfie de lui, et n’ose plus se servir du sang de sa fille. Jill, quant à elle, est attirée par cet homme… il y a quelque chose chez lui qui la rend dépendante. Elle le sent, elle le sait, mais elle ignore encore de quoi il s’agit… Pourtant, lui semble déjà comprendre. Lorsqu’il lui demande de bien vouloir l’aider à soigner un homme blessé, un résistant qui se bat pour la liberté et la justice dans ce pays, elle accepte sans vraiment comprendre de quelle manière elle pourra se rendre utile. C’est en lui tendant un scalpel que, malencontreusement, elle se coupe. La douleur est vive et ponctuelle, éphémère, mais le sang coule… et la magie opère, à nouveau. Sous les yeux de ce médecin plein de charisme qui ne cille même pas. Et même, il sourit, avant de lui demander aimablement de sortir. Elle s’exécute, honteuse, inquiète, craignant qu’il ne signifie à tout le village qu’elle est une sorcière et qu’il faut s’en débarrasser… Fiker serait bien capable d’en jouer pour dire qu’elle conduit le malheur à la tribu. Mais ses inquiétudes sont étouffées par la sortie du médecin, quelque temps après. Il vient droit vers elle, et lui demande d’aller faire un tour avec lui. Une fois hors de vue des gens du village, il lui ouvre les yeux. Ce n’était donc pas son imagination… Elle est une sorcière, et cela n’a rien de péjoratif. Il est sorcier, et son don réside en ce qu’il peut identifier les individus qui possèdent des dons. Il savait donc depuis le début qui elle était… Après de courtes explications, il lui tend une pièce de monnaie. Elle pense d’abord qu’il s’agit d’une monnaie américaine, avant de voir que c’est en fait un birr. Cadeau du résistant qu’elle a sauvé, lui dit-il. Objet qui pourra lui servir, plus qu’elle ne l’imagine alors, et qu’elle doit absolument conserver sur elle.

    Quelques mois se sont écoulés, depuis que Jill connait la vérité. Le médecin vient la voir un jour, pour lui annoncer qu’il doit rentrer chez lui. La tristesse la gagne, à tel point que des larmes perlent au bord de ses yeux sombres… Il lui demande alors de venir aux Etats-Unis, avec lui. Il croit qu’elle pourra l’aider, dans son travail, et il pense pouvoir lui apprendre bien des choses en retour. Le seul problème sera d’obtenir des papiers américains… question qu’elle écarte en avouant sa nationalité. Il lui donc laisse sept jours pour réfléchir. Et lorsqu’elle lui rend visite pour lui annoncer qu’elle ne partira pas, sa voix la trahit et accepte de le suivre. Jill s’envole alors pour les Etats-Unis, pour Boston… lieu de sa naissance… et elle devient pour toutes les années à venir une citoyenne américaine, laissant derrière une mère traumatisée qui ne l’aime pas et un frère sanguinaire qui la déteste. Doit-elle regretter d’avoir fait un tel choix, d’avoir abandonné sa famille, d’avoir renié ses origines ? Son protecteur va lui enseigner énormément, tant sur le plan humain que sur le plan magique, tant sur ses convictions que sur ses valeurs, et surtout il va lui transmettre l’amour de la vie. Durant plusieurs années, elle va devoir apprendre tout ce que les sorciers de son âge sont déjà censés savoir, et va devoir apprendre tout ce que les jeunes de son âge devraient déjà savoir. Une femme se construit, un esprit se forge, une sorcière naît, une battante surgit. Et en 2010, il l’envoie au-delà de la forêt… à la très réputée Salem Witches Academy ; naturellement, elle intègre la filière de médecine magique, son don étant un précieux atout pour parvenir à décrocher un diplôme dans quelques années. Et très logiquement, la jeune femme rejoint la fraternité des Epsilon-Sigma. Une évidence.


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    La personnalité est la garde-robe du moi.


    .





    Le passé a forgé votre personnage, dites nous à présent ici qui il est réellement. Son caractère, ses gouts, ses envies, sa personnalité, son rôle, son but. Un minimum de dix lignes également.

    Classe, probablement ce côté princesse noire qui la rend si à l’aise, si classieuse, si époustouflante quoiqu’elle porte, comme si naturellement elle avait l’art et la manière d’être gracieuse en société, comme si elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche, comme si elle savait de façon innée la conduite à tenir – Discrète, aussi contradictoire que cela puisse sembler, la jeune femme n’est pas de celles à se mettre en avant, à se mettre en valeur, à se mettre sur le devant de la scène, mais bien au contraire du genre à raser les murs, à se cacher, à observer sans être vue, ce qui est malheureusement bien difficile quand on est grande, noire, et belle – Pédante, parce qu’elle a appris à le devenir dans une université où le paraître et les origines vous en mettent plein la vue, parce qu’elle refuse de se laisser marcher sur les pieds et qu’elle répond aux attaques par le même mode de communication, le seul que certains soient capables d’entendre, semble-t-il – Féministe, une vocation, une ambition, une conviction, parce qu’il est hors de question que toutes les horreurs dans le monde continuent de se perpétuer, parce qu’il est intolérable que la place des femmes soit reléguée au second plan pour des questions de politique ou de religion, parce qu’elle a pu voir les atrocités qu’endurent de nombreuses petites filles dans son pays, parce qu’elle a pu assister aux différences criantes, aux inégalités, aux injustices, et parce qu’elle s’engage et s’engagera toujours pour défendre des causes qui semblent perdues d’avance à certains, mais qui auraient davantage de chance d’être entendues si le monde était un peu moins individualiste – Mélancolique, ou regardante vers le passé, quoique plus vers le passé qu’elle aurait voulu avoir, songeant à l’amour qu’elle aurait pu donner et recevoir, croyant en un idéal familial – Séductrice, parce que dans une société où la femme a besoin d’émancipation et d’arguments, la facilité de la beauté mène à des routes moins périlleuses, et parce qu’il est tellement facile de convaincre quand on a l’art et la manière, mais surtout parce qu’il veut mieux garder le contrôle en étant femme, que perdre sa dignité face aux hommes – Mystérieuse, la fleur d’ébène à l’histoire sombre ne se révèle pas, ne se dévoile jamais, et passe son temps à ne pas lever le voile de l’incertitude, comme si c’était rassurant de se savoir seule maîtresse de sa vie et de ses secrets – Insaisissable, insoumise et fougueuse, farouche même, on ne peut pas la capturer, la rabaisser et lui ordonner, on ne peut pas l’enchaîner, c’est une fille du désert, c’est une femme libre – Sceptique, parce qu’elle a appris qu’il valait mieux tout remettre en question que se fonder sur des certitudes erronées, avec son excellent professeur ès docteur – Rationnelle, ne se fondant en général que sur des raisonnements logiques, scientifiques, et c’est probablement du à sa fibre médicale, ce qui bien sûr pose problème quand on cherche à expliquer la magie, d’où elle vient, et les dons de chacun… – Hypersensible, absolument pas endurcie par les épreuves qu’elle a connues enfant, toujours atteinte au plus profond de son âme par ses émotions démesurées, profondément touchée par les souffrances et les violences d’autrui, particulièrement réceptive à la tristesse, à la douleur – Indépendante, plus encore qu’insaisissable, et on peut le voir aisément en notant son horreur de la galanterie, son refus perpétuel d’être aidée, son besoin éternel de se montrer qu’elle est capable, et sa volonté à conserver une totale autonomie – Altruiste, et on comprend pourquoi quand on sait d’où elle vient, cette femme est profondément humaine, tant par son sang que par son âme, avec une volonté d’aider tout le monde, et avec une habitude de s’oublier – Utopiste, besoin de refaire le monde, besoin de croire qu’un idéal est possible, besoin de rassurer ses convictions par leur éventuelle mise en application, et surtout besoin de croire que les gens ne sont pas si pourris et sont capables d’établir un univers paisible – Passionnée, dans tout ce qu’elle entreprend, elle agit avec cœur et avec envie – Engagée, militante, toujours prête à défendre des causes, toujours motivée pour exprimer son opinion, et souvent révoltée par le manque d’implication de certains – Dynamique, sans cesse en activité, jamais posée plus de cinq minutes, avec une énergie débordante qui lui permet de lutter sur tous les fronts, malgré une fatigue qui la ronge bien sûr de plus en plus à mesure qu’elle amoindrit ses heures de sommeil pour en faire toujours plus – Ordonnée, anti-bordélique même, voire parfois maniaque, tout est toujours bien rangé, selon une logique qui lui appartient, et le désordre la rend folle !



    Jill ☼ You have to keep the smile! Black_white_liya_kebede_photography

    Il faut vivre pour écrire, et non pas écrire pour vivre.


    .



    15 lignes. Un exemple de rp, des mots écrits , seulement écrire.

    Jill était en train de lire un livre, relatif aux propriétés médicinales des plantes que l’on pouvait trouver sur le campus, marchant sans vraiment regarder devant elle, persuadée que de toute façon on ne la remarquerait pas, puisqu’elle se cachait presque derrière les pages de son manuel. Mais il s’écoula à peine quelques minutes entre l’instant où elle avait quitté les dortoirs des Epsilon et le moment où on l’avait abordée. « Graham… » lança une voix de crécelle, stridente et suraigüe, détestable à l’oreille, qui s’était voulue sifflante et inquiétante. La jolie Ethiopienne ignora tout d’abord cette sonorité désagréable qui venait lui vriller les tympans, mais devant l’apparente insistance de l’individu, elle daigna lever les yeux de son grimoire quelques secondes. Ses iris noir de jais identifièrent sans mal la personne qui se trouvait devant elle, un sourire qui se voulait innocent sur les lèvres mais qui avait tout du carnassier, et un regard flamboyant à l’idée de s’amuser avec elle… Jill, désormais convaincue de l’inutilité de son interruption en pleine lecture, replongea dans un paragraphe absolument passionnant sur les lys sauvages chantant qui devaient être cueillis entre minuit et cinq heures du matin pour faire disparaitre les acouphènes. « Oh, Graham, tu pourrais montrer un peu de respect envers les sorciers que tu côtoies… » relança la brune pulpeuse qui cherchait semble-t-il à provoquer un petit spectacle amusant dans les couloirs de l’université. A nouveau, Jill leva les yeux vers elle, parut marquer un temps d’hésitation, puis referma son bouquin à contre cœur, avant de le ranger précautionneusement dans son sac en bandoulière. « Je préfère ça… » ajouta la fille face à elle. Qui était-elle ? Une Alpha-Iota, tout ce qu’il y a de plus stupide et de plus prétentieux, convaincue que le monde ne tournait que pour ses beaux yeux, et que la planète lui devait le respect. Une femme qui n’avait aucune dignité pour sa condition, et qui en plus de ça, avait une sainte horreur des nés-humains. Une chance pour Jill qui cumulait couleur de peau différente, et sang de née-humaine… en plus elle avait rejoint la fraternité des Epsilon… la totale quoi ! La princesse noire observa tranquillement son adversaire, attendant la suite, laissant paraître une certaine impatience, et montrant bien qu’elle faisait de gros efforts pour ne pas dépasser son seuil de tolérance trop rapidement. Aucune autre méthode pour agir face à des crétins pareils : se montrer pédant, sûr de soi, et ne pas baisser les yeux. Ça les exaspérait, mais ils n’aimaient pas se frotter trop de fois à des échecs d’humiliation. « Pourquoi tu me regardes comme ça Graham ? Tu devrais plutôt observer ton sale reflet… et écarte toi de là, ce couloir n’accepte pas les Interdits ». Tout ça était très impressionnant ! On l’aborde, on la somme de signifier son attention, pour lui dire ensuite de ne pas regarder, et de disparaître. Les imbéciles étaient souvent tout en contradiction, comme ça. Et puis, cette formule détestable qu’ils utilisaient… les « Interdits », pour regrouper tout ce qu’ils considéraient comme de la vermine, soit les nés-humains, les Zeta et d’autres erreurs du campus. Quelques personnes, attirées par l’agression verbale de l’Alpha, s’étaient approchées, mais pas de trop près tout de même, et attendaient de voir la réaction de cette fille qui les intriguait soudainement, alors qu’ils ne l’avaient peut-être jamais remarquée avant. Jill ne bougea pas d’un centimètre, plongea son regard d’ébène dans les yeux de cette pauvre fille happée par sa surpopularité… « Tu ne t’adresses pas à la bonne personne. On me respecte, et on me traite d’égal à égal. Ou alors, on passe son chemin ». Sur ces mots, elle se remit en marche, et avança tranquillement dans le couloir, sans un regard pour cette harpie.





Dernière édition par Jill H. Graham le Mer 12 Oct - 13:03, édité 3 fois
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Raphaëlle O. G. d'Heur

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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 11:29

    Bienvenuuuuuuuue Jill ☼ You have to keep the smile! 3940647904 ♥️
    J'adoooooore ton actrice *___*
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Cameron T. Penrose-Milson

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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 11:46


Bienvenue jolie madame *___* Jill ☼ You have to keep the smile! 2184292159
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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 13:04

Merci Jill ☼ You have to keep the smile! 2578313619

Ma fiche est terminée Jill ☼ You have to keep the smile! 120511517
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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 13:06

WELCOME Jill ☼ You have to keep the smile! 2694943838
J'adore ton perso! Very Happy
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Cameron T. Penrose-Milson

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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 13:27


Validée Jill ☼ You have to keep the smile! 2694943838
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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitimeMer 12 Oct - 16:19

Bienvenue Jill ☼ You have to keep the smile! 2694943838
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MessageSujet: Re: Jill ☼ You have to keep the smile! Jill ☼ You have to keep the smile! Icon_minitime

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